Bonjour Miss,
Ménopausée depuis 2014, sans traitement hormonal, je souffre depuis 2006 de sécheresse (gougerot-sjögren) vulvaire avec parfois formation de fissures. J’ai vu pas mal de médecins depuis, on a essayé certaines crèmes que je ne supporte pas, tant les brûlures sont au premier plan et l’intolérance au produit, pour le moment j’avais trouvé cicalfate, c’est tout….
Et puis en 2017, une gynéco m’a dit que j’avais encapuchonnement du clitoris et atrophie vulvaire, mais sans l’aspect caractéristique du LSA, mais certainement pas de LSA, avis confirmé par d’autres médecins qui m’ont vu, mais moi j’ai un doute à force, pour moi les douleurs et inconforts que je ressens ne peuvent venir que de quelque chose de grave…
Il faut voir la crise que j’ai eue hier, qui se manifeste, pas des envies d’uriner, tant l’inflammation dans la zone vulvaire est intense, intérieur de la vulve rouge à certains endroits, avec formation de fissures à certains endroits, synéchie d’une lèvre, etc… même cicalfate que j’arrivais à supporter, me donne aussi des brûlures et inconfort, c’est presque pire avec… Parfois la région péri-anale est atteinte aussi par la sécheresse… Un enfer vraiment.
Beaucoup disent que ma maladie auto-immune plus la post-ménopause aggrave le problème… mais que faire, même si aujourd’hui ça va mieux, hier c’était vraiment infernal, et ce soir je vais voir la remplaçante de ma généraliste, mais je suis certaine qu’elle me dira que j’ai une cystite, alors que pas du tout, j’ai tant eu ce problème les années passées et jamais on a retrouvé à l’ECBU, de germes (cystalgies)… je sais de quoi je parle, d’autant que lorsque je vais uriner c’est en grande quantité et sans brûlure aucune et non pas deux ou trois gouttes avec brûlure de l’urètre en cas de cystite. De plus pour avoir eu parfois des cystites, mais surtout lorsque j’étais jeune, je peux vous dire que ça ne vous quitte pas sans traitement, pourquoi aujourd’hui je vais beaucoup mieux.
J’ai même vu un dermato qui m’a dit que c’était du psoriasis…. et de toute manière qu’il fallait mettre de la cortisone… et du gras, du gras et surtout pas d’alcool, comme dans certains produits. Pas du tout recommandé pour moi.
Donc, certains sont sûrs que ce n’est pas un LSA, vu l’état de la vulve, j’en ai une qui m’a dit « sûre et certaine » mettez du trophicrème, sauf que je ne supporte pas, ça me brûle, comme si j’avais une intolérance à tout. A mon avis un peu de cortisone, pour éteindre l’inflammation serait une bonne chose. Mais je ne suis pas médecin.
Je n’ai jamais essayé la cortisone tant j’avais peur, le dermato m’avait dit des topiques gras surtout (NERISONE GRAS), un gynéco m’avait dit LOCAPRED.
Du coup, je suis perdue, mais en tout cas maladie auto-immune style gougerot qui me joue bien des tours plus Hashimoto et la ménopause, m’ont sacrément tous bien ennuyé et ça me gâche la vie.
Que feriez-vous à ma place ?
Merci Miss pour vos conseils et gentillesse.
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