Bonjour Miss,
Je sors d’un RV chez une sage-femme (hé oui, plus moyen d’avoir de RV chez les gynécos, qui n’existent presque plus)… qui m’a gardé longtemps, il faut dire que mon dossier est complexe à bien des niveaux. Maladies auto-immune (Hashimoto, HLA B27 + et douleurs musculaires et articulaires, même au repos) antécédents de lupus (tante), connectivite (chez une de mes filles, etc…) moi-même j’ai développé des anti-nucléaires au 1/160è et anti-dna natifs au 45….
depuis 2004, je souffre de fissures vulvaires (sans infection ni mycose) au simple toucher (donc pas de rapports sexuels possibles ou sinon trop douloureux)….toilette au savon impossible, même l’eau si j’en abuse, peut me rendre la vulve inconfortable, j’ai trouvé la solution de la toilette avec de l’huile d’amande douce…. J’ai 60 ans, ménopausée depuis 2014. J’ai vu bon nombre de médecins, j’ai tout entendu : Psoriasis inversé chez le dermato, contredit quelques mois plus tard, par un autre médecin dermato en CHU, qui lui voit une synéchie à gauche, et veut écarter un LSA (sans y croire beaucoup) il pense à une sécheresse ménopausique ou auto-immune (sauf que ce problème je l’avais déjà bien avant la ménopause), le premier dermato qui m’avait dit « si vous aviez vraiment un LSA il aurait sacrément évolué depuis 2004″…. Oui, sauf que la sage-femme ce matin ne l’entend pas tout à fait de la même manière, à l’examen, elle voit une lèvre pratiquement disparue, l’autre a une synéchie, le clitoris est en partie encapuchonné, et elle trouve un liseré blanc (qui l’interpelle)…. je l’ai interrogé ensuite sur une sécheresse ménopausique, sa réponse « oui, peut-être mais ça ne donne pas de fissures »!!! et puis la vulve a changé, moi aussi je trouve car j’ai regardé dans une glace et c’est vrai que la forme a changé, pas tellement la couleur…. et pour la sage-femme il faut faire attention à ne pas croire que la couleur nacrée est le seul symptôme, (elle peut même être absente) il peut y avoir des LSA violacés (???) Donc, elle me renvoie avec regrets auprès d’un autre dermatologue (dans 5 mois le prochain RV), pour avoir un second et énième avis…. elle n’ose rien me donner, sinon graisser avec de l’huile (produits VEA) cicatridine (si je les supporte) et (ou) Gynophillus LP, mais même ça elle se demande si je les supporterai.
Mince ! moi qui pensais que j’aurais une solution ou un traitement, me voilà repartie à la case départ.
Je vois au mois de mai à Montpellier, un Professeur spécialiste en immuno-rhumatologie, et la sage-femme m’encourage à aller le voir.
Que pensez-vous de tout ça ? et que puis-je faire pour soulager (au niveau confort) mon problème vulvaire ?
Merci Miss