Bonjour, je suis dans ma 70ème année, donc beaucoup plus âgée que les autres femmes participant à ce forum. Veuve depuis 2005, je n’ai plus de relations sexuelles. Mon lichen vulvaire (décrit comme lichen scléro atrophique) a été diagnostiqué en juillet dernier par une dermato en milieu hospitalier.
Tout avait commencé il y a une vingtaine d’années avec un vitiligo et puis 15 ans plus tard par l’apparition d’une plaque de peau parcheminée sur une épaule à l’emplacement d’une tache de vitiligo, jusque là je n’avais pas vraiment consulté, excepté pour le diagnostique du vitiligo.
2014 a été le début d’une période traumatisante avec la disparition à un mois d’intervalle de 2 amies chères. De fortes démangeaisons au niveau du clitoris sont apparues peu après et de nouvelles plaques sur les seins et le ventre. Ma généraliste m’a prescrit une crème à la cortisone sans effet.
Lorsque j’ai enfin obtenu mon 1er rendez-vous avec la spécialiste, en juillet 2015, les démangeaisons vulvaires étaient accompagnées d’un ulcère très douloureux. Le médecin m‘a fait une biopsie et m’a prescrit du Protopic pour le corps et Clarelux au niveau génital, plus un traitement à la cortisone à faible dose. Lors du rendez-vous suivant en septembre je suis passée au Prednisone à 60 mg pendant 3 semaines, et je diminue progressivement de 10 mg en 10 mg depuis 4 mois. Ce traitement qui m’a énormément perturbée, la liste des effets secondaires étant trop longue pour l’énumérer. Maintenant que je suis sur la fin de la cortisone, les démangeaisons autour de l’anus sont revenues et je suis complètement épuisée. Pensez-vous que je puisse raisonnablement refuser de continuer dans cette voie ? Le lichen me semblant infiniment plus supportable que le traitement.
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Par : Martine
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